Équipé de cordes, d’un harnais et d’un casque, le cordiste est un spécialiste des travaux en hauteur ou difficiles d’accès. Par exemple, pour nettoyer les vitres d’un immeuble, restaurer une couverture, purger un élément de maçonnerie qui menace de choir, la liste est longue. Sa compétence technique et ses qualités d’endurance sont recherchées.
En copropriété, nous faisons souvent appel à ces acrobates du ciel, permettant ainsi d’alléger parfois le coût d’un échafaudage en pied. Pour ma part, je les mandate régulièrement pour les prospections de façade, par exemple pour vérifier la bonne accroche des pierres agrafées du revêtement de façade ou s’assurer du bon maintien d’une descente des eaux pluviales qui, vue d’en bas, semble être désolidarisée de la paroi.
Mais ils interviennent aussi sur les couvertures en zinc pentues, où tout autre système d’accrochage est impossible, tels par exemple la création de deux conduites d’évacuation de cheminée comme en témoigne la photo d’illustration.
C’est un métier difficile, peu connu du grand public, et qui requiert des facilités de déplacement dans les airs, et donc – absolument ! – l’absence de vertige. Bon courage donc à tous les cordistes !
